Jeudi, 1 Septembre, 2016
A l'issue d'une mauvaise mise en scène, une majorité de sénateurs brésiliens ont imposé la destitution de la présidente Dilma Rousseff sans que ses accusateurs aient pu apporter une seule preuve des fautes qui lui sont reprochées. Cette sinistre farce est un crime contre la démocratie brésilienne et une injustice sans nom contre une présidente qui a été élue avec 54 millions de voix en 2014.
Michel Temer, qui usurpe la présidence depuis quelques mois et qui est l'un des principaux animateurs de la campagne en faveur de la destitution de Dilma Rousseff fait, comme 15 des ministres de son gouvernement et deux tiers des sénateurs et députés brésiliens, l'objet d’enquêtes et poursuites pour corruption. La décision qui vient d’être prise par les sénateurs n'est qu'une tentative de donner un air de légitimité à un véritable coup d’État qui met le Brésil entre les mains du secteur financier et des grands groupes et intérêts économiques empressés de reprendre la direction du pays.
Déjà, le gouvernement provisoire présidé par Michel Temer a commencé à s'attaquer aux politiques sociales qui ont sorti de la pauvreté des millions de personnes. L’austérité se met en place et des droits sont mis en cause. Les institutions et la politique perdent toute crédibilité.
Le PCF exprime toute sa solidarité à la présidente Dilma Rousseff et apporte son soutien le plus déterminé aux mobilisations du peuple brésilien contre le coup d’État en cours, et aux forces de gauche qui s’attellent déjà à la reconstruction d'une alternative politique capable de refonder la démocratie brésilienne.
Parti communiste français
Michel Temer, qui usurpe la présidence depuis quelques mois et qui est l'un des principaux animateurs de la campagne en faveur de la destitution de Dilma Rousseff fait, comme 15 des ministres de son gouvernement et deux tiers des sénateurs et députés brésiliens, l'objet d’enquêtes et poursuites pour corruption. La décision qui vient d’être prise par les sénateurs n'est qu'une tentative de donner un air de légitimité à un véritable coup d’État qui met le Brésil entre les mains du secteur financier et des grands groupes et intérêts économiques empressés de reprendre la direction du pays.
Déjà, le gouvernement provisoire présidé par Michel Temer a commencé à s'attaquer aux politiques sociales qui ont sorti de la pauvreté des millions de personnes. L’austérité se met en place et des droits sont mis en cause. Les institutions et la politique perdent toute crédibilité.
Le PCF exprime toute sa solidarité à la présidente Dilma Rousseff et apporte son soutien le plus déterminé aux mobilisations du peuple brésilien contre le coup d’État en cours, et aux forces de gauche qui s’attellent déjà à la reconstruction d'une alternative politique capable de refonder la démocratie brésilienne.
Parti communiste français
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